Expertise

Évaluation des risques toxicologiques humains

Qu’est ce que l’évaluation du risque toxicologique ?

L’évaluation du risque toxicologique est un processus qualitatif et quantitatif qui vise à déterminer la probabilité qu’une exposition à un ou des éléments exogènes, d’origine chimique, physique ou biologique, produise des effets néfastes sur la santé humaine. Cette analyse de risque permet d’évaluer les produits et substances dans leur contexte d’utilisation en combinant différentes approches scientifiques (mise en évidence du danger, risque, poids de la preuve, AOP, mode d’action).  

Le processus d’évaluation des risques toxicologiques est donc d’une importance capitale pour la société car il protège les populations exposées aux substances contenues dans les aliments, les médicaments, les produits de consommation et l’environnement. 

Qu’est-ce que le système endocrinien ?

Le système endocrinien est composé de glandes qui sécrètent des messagers chimiques (hormones) qui interagissent avec des cibles spécifiques (récepteurs). Ces interactions conduisent à la régulation d’un vaste ensemble de fonctions, notamment la croissance, le développement, la reproduction, l’équilibre énergétique, le métabolisme et la régulation du poids corporel. Les glandes endocrines comprennent l’hypophyse, la thyroïde et les glandes surrénales, ainsi que des parties du rein, du foie, du cœur et des gonades pouvant communiquer entre eux, formant ainsi des axes endocriniens.

Les trois axes endocriniens principaux sont l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique (HPG), l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) et l’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien (HPT). Ces axes décrivent les limites dans lesquelles le système endocrinien et la perturbation endocrinienne ont été confinés du point de vue de l’endocrinologie classique. L’identification des dangers intrinsèques des substances pouvant avoir des propriétés endocriniennes est une étape clé dans la gestion du risque. 

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Des éléments exogènes peuvent être des substances actives ou perturbatrices de ce système. Les substances actives sur le système endocrinien (SASE) sont des substances susceptibles d’interagir ou d’interférer avec l’activité hormonale normale. Lorsque ceci conduit à des effets nocifs, on les appelle des perturbateurs endocriniens (PE).

En effet, d’après la définition de l’Union Européenne, « un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange exogène qui altère la (les) fonction (s) du système endocrinien et, par conséquent, provoque des effets néfastes sur la santé d’un organisme intact ou de sa progéniture ou de ses (sous-) populations. » 

Qu’est-ce que la nanotoxicologie ?

La nanotoxicologie traite des questions de sécurité liées aux nanotechnologies. Les nanoformes de certaines substances peuvent différer de leurs formes conventionnelles en termes de propriétés physico-chimiques, de comportement biocinétique et/ou d’effets biologiques.

L’incertitude entourant la toxicité des nanomatériaux mérite donc des réglementations et des approches d’évaluation spécifiques. Les caractéristiques particulières identifiées pour les nanomatériaux et ayant un impact sur la sécurité sont principalement la taille, la chimie de surface, la charge et la forme. D’autre part, les outils et la stratégie d’évaluation classiques doivent être spécifiquement adaptés pour contourner les problématiques expérimentales, adapter les métriques conventionnelles et identifier et analyser de nouveaux paramètres. 

Développement de solutions d'encapsulation

Qu'est-ce que la microencapsulation?

La microencapsulation est un procédé permettant à un composé ou un mélange d’être incorporé dans des particules individuelles de tailles comprises entre 1 et 1000µm. Le composé actif peut être sous la forme solide, liquide ou gaz. Suivant la technologie et le matériau d’encapsulation sélectionné, les microparticules peuvent être sous différentes formes.
Des microsphères dans lesquelles l’actif est dispersé au sein du matériau d’encapsulation, des microcapsules contenant un cœur et une écorce ou bien une combinaison des deux sont possibles. Les objectifs recherchés sont principalement de stabiliser, protéger et contrôler la libération de composés.

Quelles sont les alternatives aux microplastiques utilisés en microencapsulation ?

Face à une augmentation de la pollution due aux microplastiques et leurs dangers pour la santé humaine, il existe une demande croissante de la société et des autorités règlementaires de réduire leur utilisation et éliminer les « microplastiques ajoutés volontairement ».

Des alternatives plus sûres et écoresponsables aux microplastiques utilisés pour la microencapsulation sont nécessaires. De nombreuses alternatives sont en cours de développement utilisant notamment des polymères, extraits biosourcés, et des matériaux inorganiques.   

Qu’est-ce que le biomimétisme et son rôle dans le développement durable ?

Le biomimétisme est un outil d’innovation qui s’inspire directement des stratégies développées dans la nature pour répondre à des challenges techniques et sociétaux. 

Le biomimétisme est une des solutions utilisées pour le développement de produits performants s’inscrivant dans une démarche de développement durable.

Qu’est-ce que la chimie verte ? Comment ses principes peuvent s’appliquer au développement de solutions durables pour la microencapsulation ?

Basée sur 12 principes fondamentaux décrits par Anastas et Warner (“Green Chemistry, Theory and Practice”, 1998), la chimie verte a pour objectif de réduire son impact sur l’environnement et l’Homme. La préservation des ressources via l’économie d’atome, d’énergie et la réduction des déchets sont favorisées, tout comme la sécurité des produits, dérivés et procédés. 

L’ensemble de ces principes peut être appliqué à la mise au point de technologies d’encapsulation efficaces, sûres pour l’Homme et ayant un impact limité sur l’environnement.

Qu’est-ce que l’éco-conception ?

Selon la directive européenne 2009/125/CE, l’éco-conception est définie comme « l’intégration des caractéristiques environnementales dans la conception du produit en vue d’améliorer la performance environnementale du produit tout au long de son cycle de vie ».

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